the dark between the stars

et si au départ cela semblait toujours une bonne idée, ayleen oubliait souvent comme cela pouvait devenir douloureux ensuite. les premiers qui ravivent ces couleurs qui étaient devenues si fades, si ternes avec le temps, son cœur qu’elle sentait s’alléger un peu; et les quelques verres suivants ruinaient tout le travail des premiers. laissant la demoiselle avec ses blessures à vif. alors elle a le regard qui s’assombrit, qui se vide surtout. et les rires autour d’elle qui ne deviennent qu’un brouhaha qu’elle ne perçoit même plus au bout d’un moment. silencieuse; elle observe, ses quelques amis autour d’elle, dont elle ne suit même plus la conversation. elle pose sa tête sur la table… et puis plus rien. elle ne saurait dire combien de temps elle est restée assoupie de la sorte. doucement réveiller par les doigts délicats de son amie sur sa joue, elle ouvre lentement les yeux. son état qui était loin de s’être amélioré; ces sensations de vertiges et de voir le monde tourner autour d’elle ne s’étaient pas estompés, elle en déduit qu’elle n’a pas du rester là bien longtemps. tes parents viennent te chercher. qu’elle discerne non sans difficultés. c’était pas la première fois, et ce n’était pas la dernière. l’idiote qui a toujours espoir de guérir ses douleurs par le biais de l’alcool, la réalité qui la rattrape toujours trop vite, peut-être ne voulait-elle pas apprendre de ses erreurs. elle attend bêtement, ayleen, là, sur cette table, avec ses démons qui lui pourrissent ses pensées.

Les mains dans les poches et ses habituelles lunettes sur le nez, l'Irlandais cherchait des yeux la table qu'on lui avait indiquée à l'entrée. Rares étaient les fois où ses parents prenaient le temps de l'appeler en semaine, souvent bien trop occupés. Alors, lorsque le nom de sa mère était apparu sur son téléphone, une inquiétude soudaine l'avait envahi, l'incitant à décrocher aussitôt. Sans hésiter, Siobhan avait accepté la demande de sa mère, enfilant ses chaussures avant même que l'appel ne soit terminé et prenant directement la direction du bar où sa soeur semblait trainer avec quelques amis. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour elle, hm ? Voler à son secours était gravé dans tout son être, ses parents le savaient très bien. Son regard se posa presque instantanément sur la silhouette à demi allongée de sa sœur, l'incitant à presser le pas. C'était déjà bien difficile de vivre loin d'elle, tout en étant pourtant si proche. Alors lui parler... Cela faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé en face à face. Chaque pas vers elle faisait monter en lui une tension palpable, son cœur battant de plus en plus fort. Il ressentait un mélange de nervosité et d'anticipation. Était-ce pour cette raison que ses mains étaient moites et que sa gorge se serrait alors qu'il s'arrêtait devant elle ? Ayleen...? Sa voix se fit aussi douce que possible alors que sa main vint légèrement secouer son bras, ses amis s'écartant pour lui laisser plus de place, retournant à leur discussion à eux. Siobhan l'observa un instant. La voir ainsi, aussi fragile, réveillait en lui une culpabilité et une peine qu'il tentait d'ignorer, inspirant lentement pour calmer ce stress montant. Dormait-elle déjà ? À vrai dire, cela l'arrangerait. Si sa sœur était déjà dans les bras de Morphée, cela rendrait sa tâche bien plus facile. La ramener à la maison sans qu'elle ne se rende compte de rien lui semblait être la meilleure option.

elle n’avait aucune conscience du temps qui s’était écoulé entre le moment où son amie lui avait signalé la venue de ses parents et le moment où son bras se fait secouer, ce qui la ramène doucement à la réalité. un léger grognement qui lui échappe, l’envie de quitter son sommeil très peu présent. et puis, c’est le déclic; elle se relève. et ses yeux rouges et brillants par l’acool dans son sang s’écarquillent, l’espoir dans le regard. sio- ! et la chute est plus douloureuse qu’elle n’y parait. bhan.. ? finalement non. la douce voix qu’elle avait entendue il y a quelques secondes avait surement été déformée par ses rêveries, l’idiote persuadée d’avoir entendu la voix de son frère. ses yeux qui se faisaient presque larmoyants, elle les frotte pour en faire disparaître toutes traces. les voilà maintenant qui se plissent, cherchant à reconnaître ce visage qui se tenait non loin du sien. je pensais que… le peu de lucidité qui lui reste qui tente de se souvenir de ce que son amie lui avait annoncé un peu plus tôt. mes parents ? devaient venir me chercher. et elle avait fouiller les tréfonds de sa mémoire, elle n’arrivait à savoir qui diable se trouvait devant elle. c’était comme si les traits de son visage ne s’alignaient pas. c’était comme si un voile constant l’empêchait de voir qui se trouvait derrière. une mine contrariée qu’elle arbore avec ses sourcils froncés. je ne rentre pas avec vous. qu’elle annonce alors; loin de se douter qu’il s’agissait là de la personne en qui elle avait le plus confiance, ni du mal qu’elle pourrait lui procurer par cette décision hâtive.

Siobhan sentit une pointe de tristesse poignarder son cœur. Ça faisait mal. Très mal. Il aurait dû s'en douter que rien ne se passerait comme si tout était normal entre eux. Non. Rien n'avait changé. Visiblement, le temps n'aidait définitivement en rien. Et le faible espoir qu'il avait eu, espérant qu'en prenant de la distance les effets de sa mutation s'estomperaient, venait d'être réduit à néant. Que nenni. C'était toujours pareil. Les souvenirs de sa sœur étaient encore et toujours ternis par son incapacité à se souvenir du visage de son jumeau, et ça le dégoûtait de lui-même. Il sourit légèrement, amèrement, face à un tel rejet. À quoi bon l'inquiéter et lui partager sa détresse intérieure alors qu'elle-même semblait encore plus déçue de ne pas faire face à celui auquel elle s'attendait. Comme les dernières fois qu'ils s'étaient vus. Sans lui demander son accord, il vint s'asseoir à côté, observant les gens autour d'eux, étant dans l'incapacité de la regarder pour le moment. Comment allait-il réussir à l'embarquer avec elle si elle refusait catégoriquement de le suivre ? Tes parents ont eu un contretemps et ne sont pas disponibles, dit-il doucement, cherchant des excuses, une manière de gagner sa confiance, peut-être. Je leur rends juste un petit service... Mais il la connaissait si bien. Et Ayleen pouvait être du genre têtue, parfois. Il sortit son téléphone, cherchant un argument, et le tendit à sa sœur, déverrouillé sur une page de contact. Regarde, c'est bien le numéro de ta mère, non ? L'attente d'une réponse de sa part était insupportable, même juste quelques secondes semblaient une éternité, et Siobhan sentait sa jambe commencer à tressaillir légèrement, trahissant l'anxiété qu'il essayait de dissimuler..

elle rit jaune, ayleen. ses parents indisponibles, pourquoi n’était-elle pas étonnée. leurs carrières dans la science qui est trop souvent passée avant elle, avant son frère. même à des heures tardives de la nuit, aucun des deux n’avaient voulu venir la chercher et préfèrent envoyer un homme dont la demoiselle ne connaissait pas l’existence. peut-être avait-elle eu tort de penser que sa mère prendrait encore plus soin d’elle, maintenant que leurs cœurs étaient écorchés par le départ de siobhan. ses pupilles se déposent sur l’écran que lui tend le garçon. elle plisse les yeux, histoire de rendre un peu moins flou le numéro qu’elle essayait tant bien que de mal de lire, finissant même par attraper le portable dans ses mains pour plus de stabilité. la succession de chiffre qui s’avère être effectivement le numéro de sa mère. elle soupire en lui rendant son téléphone. comment vous connaissez mes parents ? vous êtes un de leur collègues ? c’est qu’ils avaient du mal à sortir leur nez de leurs formules de sciences, l’idiote qui a plutôt du mal à s’imaginer qu’ils ont des amis dans cette ville. bien qu’après tout, ayleen n’était pas si souvent que ça à la maison. je ferais peut-être mieux de rentrer toute seule, désolée de vous avoir déranger pour rien. alors qu’elle n’était même pas sûre de savoir mettre correctement un pied devant l’autre, la gamine; jamais elle n’avait pris le chemin de la maison sans personne dans un état pareil. si son amie avait appeler quelqu’un pour la ramener, c’est qu’il y avait bien une raison.

Un rire amer s'échappa des lèvres d'Ayleen lorsqu'il évoqua l'indisponibilité de leurs parents, et il sentit son coeur se serrer davantage. Il savait à quel point leur absence l'avait marquée, tout comme lui, d'ailleurs. Malgré l'amour qu'ils pouvaient recevoir d'eux, ils avaient toujours été relégués au second plan, derrière leurs multiples projets et recherches. Ce n'était pas étonnant qu'elle réagisse ainsi, mais entendre ce rire teinté de douleur le blessait malgré tout. La situation n'avait pas changé depuis leur arrivée à Yeosu ; s'était-elle même empirée depuis son départ pour Fantastic Row ? Ne plus vivre à ses côtés, ne plus côtoyer sa famille, ne lui permettait pas d'avoir de réponse à cette question. Peut-être oserait-il lui demander, plus tard.

Lorsqu'elle saisit son téléphone pour en examiner l'écran, l'Irlandais sentit sa nervosité monter. Il la regardait plisser des yeux, détailler son écran et le numéro qu'il lui présentait, puis soupirer en lui rendant l'appareil. Lorsqu'elle le questionna sur la manière dont il connaissait ses parents, son esprit se mit à tourner à toute vitesse. C'était bien Ayleen ça. Au moins, il pouvait être fier de la voir refuser de partir avec un inconnu alors même qu'elle devait peiner à penser clairement. Mais maintenant, il devait trouver une réponse crédible à sa question, et vite.

Il ouvrit la bouche, mais hésita une fraction de seconde. Je... Ça allait le faire. Je les connais grâce à ton frère. Commença-t-il, sentant déjà une goutte de sueur perler et glisser le long de sa nuque. Siobhan, c'est.. un bon ami, à moi. Il y avait forcément des amis que les deux jumeaux ne se présentaient pas, l'excuse était parfaite, non ? Le garçon s'efforça de sourire, espérant que son excuse tenait assez la route pour que sa sœur ne pose pas plus de questions. Je sais que ça peut être un peu bizarre, mais je veux vraiment m'assurer que tu rentres en toute sécurité chez toi. Ajouta-t-il, alors que son pouls se calmait doucement. C'est pour ça que je suis là.

ses doigts qui viennent jouer avec son verre vide devant elle, le faisant glisser sur la table d’une main à l’autre. mais ses gestes s’arrêtent quand il est mentionné. ce doux pincement au cœur qui ne fait que lui rappeler qu’il n’était pas là; qu’il n’était plus là. c’était bien pour s’échapper de tout ça qu’elle avait voulu essayer de s’amuser ce soir, mais tout la ramenait à ses démons. elle se tourne vers le jeune homme après qu’il a affirmé connaître son frère. comment ça se fait que je ne vous ai jamais vu ? qu’elle questionne alors, il ne semblait pas que siobhan ait d’autres amis qu’elle n’ait jamais rencontrés mais que ses parents semblent connaître, même yubin avec qui il avait fait du taekwondo était un visage bien connu pour ayleen. enfin je suppose que je peux te tutoyer, en fait. qu’elle lâche finalement plus pour elle que pour lui. s’il est ami avec son frère, c’est qu’ils devaient bien avoir le même âge.

oui, ça paraît un peu bizarre. bien que finalement il n’y ait rien à reprocher à quelqu’un qui souhaite visiblement rendre service à un ami, l’honnêteté d’ayleen ne l’épargnera cependant pas. elle soupire, la brune. bien. lui faisait-elle confiance ? s’il semblait être une connaissance de ses parents, il n’y avait pas de craintes à avoir. et puis elle se retourne vers son amie, et se penche à son oreille. retiens bien son visage, si t’as pas de nouvelles de moi dans les prochaines 24h, c’est qu’il y est pour quelque chose. et sa voix qu’elle ne veut pas basse, laissant volontairement ses paroles être entendues par tout le monde autour de la table. pas encore certaine de pouvoir se mettre debout sans encombre dès le premier essai, son attention retourne sur l’autre garçon. j’imagine qu’on peut y aller. c’est qu’elle n’avait pas envie de le faire poireauter toute la nuit, n’était-il déjà pas assez gentil de bien vouloir raccompagner une inconnue jusque chez elle.

Ayleen n'était définitivement pas en mesure de rentrer chez elle toute seule, et hormis lui, personne (de confiance) n'était disponible à une heure aussi tardive pour s'occuper de la ramener en sécurité. Après s'être présenté comme un ami de son frère, Siobhan essaya de croiser son regard, espérant y trouver un brin de confiance, mais la jeune irlandaise s'était tournée vers lui l'esprit sûrement empli de multiples questions sur son identité, comme il aurait pu s'y attendre. Il déglutit, puis répondit doucement : « C’est vrai qu’on ne s’est jamais vraiment croisés… Je... Je suis un ami commun de la famille Roo. » Il marqua une pause, observant ses réactions, espérant qu’elle accepterait cette explication. « Tu dois les connaître aussi ? C'est comme ça que j'ai connu tes parents. » Il força un nouveau sourire, essayant de paraître aussi convaincant que possible. « Et oui bien sûr tu peux me tutoyer sans aucun problème. » Lui ne s'était même pas posé la question depuis qu'il avait commencé leur discussion.

Lorsqu’elle se pencha pour murmurer à son amie, Siobhan ne put s’empêcher de ressentir un léger mélange de culpabilité et d’appréhension. Entendre sa propre sœur jumelle suggérer à son amie de retenir son visage, au cas où, était à la fois douloureux et compréhensible. Il savait que sa méfiance était justifiée, et cela lui pesait encore plus lourdement sur les épaules quand on savait qu'elle même ne retenait plus le sien. « Il ne lui arrivera rien je vous le promets. Je peux même vous laisser mon numéro si ça vous inquiète tant que ça. » Proposa-t-il à son amie. Il se leva doucement, tendant une main en direction de la jeune femme pour l’aider à se mettre debout si elle en avait besoin. « Prends ton temps, on n’est pas pressés sinon. » Ajouta-t-il d'une voix posée, espérant la mettre à l’aise. « Je peux même attendre encore un peu. » Il regarde la table, puis autour d'eux, cherchant le bar des yeux. « Tu as besoin d'un verre d'eau avant de partir ? Je peux aller t'en chercher un si tu veux. » Son côté protecteur envers Ayleen qui ressort peut-être un peu trop, mais il n'appréciait pas la savoir mal à l'aise. Que ce soit vis-à-vis de lui, ou même tout simplement à cause de ce surplus d'alcool ingéré.

ce nom qu’il mentionne qui lui est effectivement bien familier. les roo, bien entendu qu’elle les connait ; même très bien. les dîners familiaux auxquels elle est la seule des jumeaux à continuer d’y participer, pourtant fatiguée d’entendre ces conversations qu’elle ne comprend pas, cette sensation de les entendre parler dans un langage codé dès qu’elle est dans les parages. oui oui, je les connais bien. qu’elle murmure presque. les histoires du garçon qui semblent tenir la route pour l’esprit pourtant embrumée de la gamine, elle cède finalement à sa requête, et accepte de se laisser accompagner jusque chez elle. les mots aiguisés qu’elle adresse à son amie ne fera rire qu’elle-même ; le voilà qui propose son numéro de téléphone pour certainement prouver sa bonté et sa confiance. ayleen vient secouer sa main en signe de protestation à cette déclaration. mais non mais non, ce sera pas nécessaire.

et puis, y’a ce mal-être qui vient s’emparer de son coeur : à l’entendre parler, à prendre soin d’elle comme il le fait. parce que ça lui rappelle bien trop son frère ; pourquoi diable leurs comportements étaient si similaires ? pourquoi ce soir, alors que tout son être est en souffrance par l’absence interminable de siobhan. s’il voulait se montrer rassurant, c’est bien l’inverse qu’il lui provoque, le pauvre garçon, la brune qui sent de légères angoisses se manifester silencieusement. elle inspire profondément; elle expire. et si ça pouvait s’apparenter à une certainement concentration pour se relever sans difficulté, il n’en était rien de vrai. non, pas besoin d’eau. qu’elle souffle brièvement. ses traits sont serrés, ses sourcils froncés, et tout la pousse à en finir le plus rapidement possible. l’envie d’être seule, de dormir, d’oublier. presque à contre cœur, sa main se glisse doucement dans celle du jeune homme, et localise toutes ses forces restantes dans ses jambes, avant de finalement quitter son assise confortable. elle tangue, l’idiote, un vertige qui la prend, et ses doigts qui se resserrent pour ne pas perdre l’équilibre. et quand tout est stable, elle le relâche, et pose sa main sur sa tête comme si cela l’empêcherait de tourner. on peut y aller. qu’elle se précipite alors.

Siobhan sentit sa main glisser brièvement dans la sienne, Ayleen qui acceptait son aide, et ce simple contact qui lui pesait pourtant si lourdement sur le cœur. Avant, il n'avait pas besoin de se poser un milliard de question avant de pouvoir entremêler ses doigts avec ceux de sa moitié, maintenant, c'était devenu un évènement si rare, et si difficile à mettre en place. Ce contact qui fut si bref, et en même temps tellement froid... Son regard qui se pose sur sa main, vide de celle de sa sœur qui l'avait retirée presque aussitôt, avant qu'il ne vienne rapidement se reposer sur elle. Ayleen qui, une fois debout, vacilla légèrement, et y a son instinct protecteur qui prend immédiatement le dessus. Il soutient discrètement son bras pour l'aider à retrouver son équilibre, espérant que ce moment de vertige passerait rapidement. « Ça va aller Ayleen. » Lui-même ne savait pas s'il s'agissait d'une question, ni même d'une affirmation, à ce stade. Sa main qui brûle d'envie d'aller rattraper celle de sa jumelle, d'être ce soutien dont elle semblait tant avoir besoin, mais qu'elle semblait tout autant refuser actuellement. Alors il se contente de remettre la sienne dans sa poche, où ses doigts viennent se torturer entre eux, laissant la jeune irlandaise passer devant lui, et s'assurant que son chemin se passe sans encombre jusque la sortie, s'assurant d'être présent si elle venait à tomber, ou autre.
Une fois sorti du bar, Siobhan reprend la parole, peut-être un peu moins fort qu'avant. Maintenant qu'ils étaient dehors, il n'y avait plus ce brouhaha de discussion, ni la musique pour venir écraser leurs propos. « Tu as bien toutes tes affaires ? Tu n'avais pas de veste c'est bon ? » Et si elle avait froid, au pire, lui était prêt à lui passer la sienne si besoin. Les températures, en cette saison, pouvait être bien trompeuse une fois le soleil couché, après tout.