bloody symphony - callum
bloody symphony
le verre qui réfléchit l'image pourrait éclater devant la laideur du cimetière des fleurs. s'il vivait, le miroir, il se briserait, là en illustrant le portrait de l'humaine désabusée, qui ne trouve plus le moindre attrait à son reflet. elle appuie ses griffes émoussées contre les pourtours de l'évier comme ci ça pouvait changer quelque chose. t’as pas ta place ici. que son géniteur lui a répété en découvrant où elle avait fui, loin de son bourreau, loin de lui. la nymphe est différente de chaque visage croisé à l’extérieur de ses sanitaires, devenu refuge pour se vider des mots qui saisissent l’encéphale, pourtant elle reste persuadée qu’elle ne peut être seule, qu’une âme aussi damnée que la sienne mène la supercherie aussi bien qu’elle le fait quelque part en ces lieux. s’échappant de son propre purgatoire, elle retrouve les corps qu’elle ne comprend pas dans le couloir, cherchant un endroit tranquille où elle pourrait sécher une fois de plus. comme ci son destin était déjà tout tracé et qu’il était devenu inutile de se battre pour ce qu’elle vaut, pour ce qu’elle est derrière cet amas de fumée noire qui l’empêche de respirer.
errante dans les couloirs c’est devant une salle de club qu’elle jette son dévolue, occupée sans aucun doute au vu de la mélodie qui en ressort par la porte. entrant discrètement, elle s’appuie sur le mur pour dévisager de ses prunelles le solitaire dont l’aura devient étouffante tant elle est imposante dans cette pièce où seul deux âmes égarées semblent régner le temps d’un instant. elle se tient là, silencieuse de marbre qu'on ne touchera plus. elle n'est plus qu'une fine paroi de verre que l'on n'oserait même plus effleurer tant les contours de son visage paraîtraient si gris, à l'antipode de ce qu'elle rêvait d'être, de ce qu'elle était déjà il y a un temps.
d’une étrange politesse qui lui semble tomber du ciel, elle attend, attend que la dernière note meure pour s’avancer et venir s’assoir sur la table ; faisant face à l’inconnu. dis, elles sont où tes groupies ? qu’elle ironise en faisant mine de chercher ne serait-ce qu’un visage dans une foule qui n’existe pas. bon roméo, qui as osé te briser le cœur ? demande-t-elle en se basculant vers l’avant, les jambes légèrement écartées pour venir y déposer ses paumes, lui servant d’appui. c’est comme ça que ça fonctionne, non ? on vous brise le cœur et vous vous refugier dans la musique pour compenser ? c’est le coup classique. persifle-t-elle en mouvant progressivement ses lèvres en un sourire satirique.
errante dans les couloirs c’est devant une salle de club qu’elle jette son dévolue, occupée sans aucun doute au vu de la mélodie qui en ressort par la porte. entrant discrètement, elle s’appuie sur le mur pour dévisager de ses prunelles le solitaire dont l’aura devient étouffante tant elle est imposante dans cette pièce où seul deux âmes égarées semblent régner le temps d’un instant. elle se tient là, silencieuse de marbre qu'on ne touchera plus. elle n'est plus qu'une fine paroi de verre que l'on n'oserait même plus effleurer tant les contours de son visage paraîtraient si gris, à l'antipode de ce qu'elle rêvait d'être, de ce qu'elle était déjà il y a un temps.
d’une étrange politesse qui lui semble tomber du ciel, elle attend, attend que la dernière note meure pour s’avancer et venir s’assoir sur la table ; faisant face à l’inconnu. dis, elles sont où tes groupies ? qu’elle ironise en faisant mine de chercher ne serait-ce qu’un visage dans une foule qui n’existe pas. bon roméo, qui as osé te briser le cœur ? demande-t-elle en se basculant vers l’avant, les jambes légèrement écartées pour venir y déposer ses paumes, lui servant d’appui. c’est comme ça que ça fonctionne, non ? on vous brise le cœur et vous vous refugier dans la musique pour compenser ? c’est le coup classique. persifle-t-elle en mouvant progressivement ses lèvres en un sourire satirique.
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Les prunelles se soulèvent, venant croiser la belle muse, son Adagio. Les syllabes qui s’élancent et qui le font s’apposer contre le dossier de sa chaise, le violon posé dans son étui comme il traite sa Berceuse avec adoration et fascination. Les jambes sont écartées, les bras musclés retombant contre celles-ci et le visage offrant un amalgame d’intimidation et de sourire goguenard.
— Je n’ai pas la mentalité de ton escouade et encore moins de cliché, princesse. Il vient pianoter sur la main féminine, comme une symphonie qu’il compose. Je n’ai pas besoin d’être sur le bord d’un toit et l’envie de sauter pour se sentir intéressant auprès de quelqu’un. On vient à moi, mais la musique reste ma passion.
Pire encore, comme un Hymne à sa vie, le Maestoso talentueux dans sa discipline. Octroyant des notes symboliques et changeantes en fonction de ce qu’il désire. Callum, c’est celui qui se retrouve le plus doucereux avec la musique, comme il embrasserait avec fièvre et caresserait avec tendresse. Il ne l’accorde qu’à une seule personne, qu’il ne peut posséder et rendant la frustration plus animée en son sein. Moins devant une figure qui persifle pour tenter de capter une attention d’un Cappricio, qui n’a d’attache qu’envers ses propres idéaux.
— Tu viens chercher les cœurs esseulés pour te complaire dans ton malheur ? Quel dommage, le tien est totalement fermé par une histoire tragique ? Point bonus à mon compteur si tu portes un intérêt envers quelqu’un de pris. Jackpot.
Ses sourcils se soulèvent dans un air narquois, lorsque ses doigts continuent leur ascension sur la peau douce. Le besoin tactile d’entrer dans des frontières qui ne lui appartiennent pas. La lisière entre l’ennemi à la bravade trop insolente pour conserver les lèvres closes et celle de l’approche d’un amant blessé de ne pas être l’attention principale. Bien qu’il ne trouve dans aucune de ces catégories. Trop arbitraire pour s’occuper de ce que l’on peut penser de lui. Et dangereux pour se limiter à des chaînes.
— Je n’ai pas la mentalité de ton escouade et encore moins de cliché, princesse. Il vient pianoter sur la main féminine, comme une symphonie qu’il compose. Je n’ai pas besoin d’être sur le bord d’un toit et l’envie de sauter pour se sentir intéressant auprès de quelqu’un. On vient à moi, mais la musique reste ma passion.
Pire encore, comme un Hymne à sa vie, le Maestoso talentueux dans sa discipline. Octroyant des notes symboliques et changeantes en fonction de ce qu’il désire. Callum, c’est celui qui se retrouve le plus doucereux avec la musique, comme il embrasserait avec fièvre et caresserait avec tendresse. Il ne l’accorde qu’à une seule personne, qu’il ne peut posséder et rendant la frustration plus animée en son sein. Moins devant une figure qui persifle pour tenter de capter une attention d’un Cappricio, qui n’a d’attache qu’envers ses propres idéaux.
— Tu viens chercher les cœurs esseulés pour te complaire dans ton malheur ? Quel dommage, le tien est totalement fermé par une histoire tragique ? Point bonus à mon compteur si tu portes un intérêt envers quelqu’un de pris. Jackpot.
Ses sourcils se soulèvent dans un air narquois, lorsque ses doigts continuent leur ascension sur la peau douce. Le besoin tactile d’entrer dans des frontières qui ne lui appartiennent pas. La lisière entre l’ennemi à la bravade trop insolente pour conserver les lèvres closes et celle de l’approche d’un amant blessé de ne pas être l’attention principale. Bien qu’il ne trouve dans aucune de ces catégories. Trop arbitraire pour s’occuper de ce que l’on peut penser de lui. Et dangereux pour se limiter à des chaînes.
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bloody symphony
« outch. » à la morsure de ses lèvres. de sa langue. de ses chairs charmeuses. monstrueuses. cruelles et acharnées, qu'elle pensait plus que jamais immortelles. créature funeste, elle maniait encore passionnellement le mal, engraissait de grave. la crève sur l'épiderme, elle habillait l'abîme, incarnait le chaos. le comique et horrifiant "oups" découlant d'une salive dévorante. elle dévorait. rongeait jusqu'aux os. jusqu'au plus rien. ne laissait pas un reste pour un affamé. elle aurait bouffé le monde pour venger sa vie. car ses malheurs n’était pas le fruit d’un amant mais ceux d’un géniteur qui l’aurait donné au diable pour continuer de régner. parce qu’à ses yeux, elle ne vaut rien. rien de plus que la misère d’un monde dont elle ne fait pas partie. « j’ai peur que ton compteur reste à zéro, égalité, balle au centre. » les derniers mots soufflés avec lenteurs alors que les orbes viennent se poser sur cette main aventureuse, qu’elle ne repousse pas à sa grande surprise. la chimère laisse son épiderme se faire découvrir un instant ; la sensation que ça peau pourrait bien calciner sous les pulpes inconnues. les muscles tressaillent. pris au piège, se contractent et se relâchent, paralysés par l’infâme possibilité de ne jamais connaître l’émotion de sa peau sur la sienne à nouveau. « j’pensais pas qu’un violoniste aurait autant de mordant. » caboche inclinée sur le côté, accompagné d’un rictus, pour détailler ouvertement le brun à l’allure d’ange dont on aurait coupé les ailes pour être certain de le garder sur terre. trop dangereux pour les dieux. « c’est intéressant. surprenant, mais intéressant. »
l'impertinence à l'orée des pupilles, elle continue d’observer ce qui se dessine face à elle avant d’enfin agripper cette main téméraire pour finalement s’en défaire. mettre fin à cette exploration tactile en se redressant pour s’agenouiller dans le vide face à ce violon. index restant dans le néant le temps d’un instant, derme qui caresse enfin une des cordes avec délicatesse. « pourquoi tu joues, alors ? » qu’elle prononce en se redressant, venant prendre place, debout, entre les jambes du jeune homme en l’observant de sa hauteur. derrière ses notes sonnent ce dont je ne peux imaginer, c’est quoi ton secret ? le corps qui se penche, mèche de cheveux calée derrière l’oreille pour y susurrer quelques mots. « et la prochaine fois qu’tu me vois sur un toit. rejoins-moi, je te montrerais qu’on n’y va pas forcément pour assouvir des envies suicidaires. » le velours de la voix caresse l'ironie des palabres, aussi doux que les pensées en filigrane ne sont acerbes.
l'impertinence à l'orée des pupilles, elle continue d’observer ce qui se dessine face à elle avant d’enfin agripper cette main téméraire pour finalement s’en défaire. mettre fin à cette exploration tactile en se redressant pour s’agenouiller dans le vide face à ce violon. index restant dans le néant le temps d’un instant, derme qui caresse enfin une des cordes avec délicatesse. « pourquoi tu joues, alors ? » qu’elle prononce en se redressant, venant prendre place, debout, entre les jambes du jeune homme en l’observant de sa hauteur. derrière ses notes sonnent ce dont je ne peux imaginer, c’est quoi ton secret ? le corps qui se penche, mèche de cheveux calée derrière l’oreille pour y susurrer quelques mots. « et la prochaine fois qu’tu me vois sur un toit. rejoins-moi, je te montrerais qu’on n’y va pas forcément pour assouvir des envies suicidaires. » le velours de la voix caresse l'ironie des palabres, aussi doux que les pensées en filigrane ne sont acerbes.
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— Jolie petite menteuse. Un Leitmotiv qui combat les hommes à leur manière, il faut croire. Je préfère l’honnêteté, mais je dirai qu’on va offrir une fleur pour ce soir, ce n’est pas le moment de se chamailler.
Ce maestro épouse une autre forme, plus charmante, lorsque la lune se projette contre les vitres et offre un spectacle plus tendre. Pas moins pernicieuse, dans se toucher délicat et les réponses qui ne soulèvent qu’à peine les babines de celui qui pourrait fredonner un nouvel air de cette nouvelle compagnie. Et de ne point être étonné de cette paume qui s’arrache aux siennes, prêt à bondir sur celle qui ose toucher sa beauté de sa pulpe. Bien vite, elle s’en détourne, les dieux semblant être avec la demoiselle qui se plante entre ses jambes.
— Je ne suis pas aussi mélancolique ou désireux de cliché, ma douce. Je vis de passion et je suis un Virtuose, il n’y a plus souple comme définition. Sa main avance et vient prendre la mâchoire de la jeune femme entre sa large patte, caressant la joue comme une brûlure innocente. Je suppose que tu me laisserais t’approcher suffisamment pour entrevoir de nouveaux angles ?
Loin des hauteurs étoilées qu’ils souhaitent rejoindre comme les âmes esseulées qu’ils sont tous. Cherchant un désespoir à leurs maux, en les combattant par les déclinaisons tout aussi rudes que pauvres. Souvent inutile envers eux-mêmes et dénigrant de lassitude au revers de ceux qui ne le comprennent pas. Callum se niche entre les deux, spectateur du désordre et créateur de chaos.
— Je peux te jouer toutes les mélodies que tu souhaites. Il suffit, tout simplement, de me dire celle que tu convoites le plus. Ne crains pas les mots, je suis toujours à l’écoute pour régler les petits problèmes de cœurs et de l’âme.
Comme on offre son myocarde en sacrifice, tout en se doutant du résultat. Sa main libre dérive vers le lacet du vêtement de la jeune femme, enroulant le bout de tissu autour de son index, dans une forme dangereuse et languissante. Tout en scrutant les réactions et patientant sur les réponses, peut-être en attendant de pouvoir être captivé. Ou, intéresser, pour commencer.
Ce maestro épouse une autre forme, plus charmante, lorsque la lune se projette contre les vitres et offre un spectacle plus tendre. Pas moins pernicieuse, dans se toucher délicat et les réponses qui ne soulèvent qu’à peine les babines de celui qui pourrait fredonner un nouvel air de cette nouvelle compagnie. Et de ne point être étonné de cette paume qui s’arrache aux siennes, prêt à bondir sur celle qui ose toucher sa beauté de sa pulpe. Bien vite, elle s’en détourne, les dieux semblant être avec la demoiselle qui se plante entre ses jambes.
— Je ne suis pas aussi mélancolique ou désireux de cliché, ma douce. Je vis de passion et je suis un Virtuose, il n’y a plus souple comme définition. Sa main avance et vient prendre la mâchoire de la jeune femme entre sa large patte, caressant la joue comme une brûlure innocente. Je suppose que tu me laisserais t’approcher suffisamment pour entrevoir de nouveaux angles ?
Loin des hauteurs étoilées qu’ils souhaitent rejoindre comme les âmes esseulées qu’ils sont tous. Cherchant un désespoir à leurs maux, en les combattant par les déclinaisons tout aussi rudes que pauvres. Souvent inutile envers eux-mêmes et dénigrant de lassitude au revers de ceux qui ne le comprennent pas. Callum se niche entre les deux, spectateur du désordre et créateur de chaos.
— Je peux te jouer toutes les mélodies que tu souhaites. Il suffit, tout simplement, de me dire celle que tu convoites le plus. Ne crains pas les mots, je suis toujours à l’écoute pour régler les petits problèmes de cœurs et de l’âme.
Comme on offre son myocarde en sacrifice, tout en se doutant du résultat. Sa main libre dérive vers le lacet du vêtement de la jeune femme, enroulant le bout de tissu autour de son index, dans une forme dangereuse et languissante. Tout en scrutant les réactions et patientant sur les réponses, peut-être en attendant de pouvoir être captivé. Ou, intéresser, pour commencer.
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les habits, ébènes. les sourires, éteints. les larmes, acides. et la nocturne n’arrive plus à en verser, pas faute d’être submergé par la haine pourtant. autrefois, elle aurait pu s’y noyer dans ses émotions pourtant. mais ça, c’était avant, avant que son myocarde soit en perpétuel anesthésie. avant que les battements ne s’affolent plus sous la cage thoracique. menteuse, mais jolie. c’est tout ce que retiens. qu’elle avoue en soutenant le regard adverse qui lui procure un léger frisson tant il est hypnotisant. j’plongerais dedans si j’en avais l’assurance de m’y noyer et de ne jamais me relever.
positionnée entre les membres inférieurs de l’homme dont elle ignore jusqu’à son prénom, elle se fait un peu plus téméraire quand le bout de ses pulpes vient y frôler l’épiderme par-dessus le tissu verdâtre. tu m’apprendras ? à jouer de cet instrument, à jouer de toi. rejoins-moi là-bas un soir et on verra quel angle je serais prête à te céder. le sourire s'élargit, la joueuse d'échecs pense pouvoir placer convenablement ses pions, ne craint pas le roi qui pourrait bien décapiter la reine pour terminer ce que les autres ont lamentablement échoué ; préférant la laisser à l’agonie que d’y mettre fin. et pourtant, si tu me laissais être un de tes débuts, j’te laisserais être ma fin. j’te laisserais volontiers piétiner mon encéphale pour que de moi il n’en reste plus rien.
toutes les mélodies ? demandé dans le vide, comme ci ces paroles n’étaient pas destinées à être entendu alors que ses iris viennent se poser sur ce doigt étranger jouant de son tissu sans jamais franchir le point de non-retour. lèvres venant en posséder d’autres, avec douceur avant d’y apporter un peu plus de passion quand de ses doigts elle vient encercler le poignet du musicien pour le tirer vers le bas, emportant dans leurs descente le bout de tissu. chevauchant le héro aux allures d’ange dont les portes du paradis lui auraient étés interdites ; détachant ses lippes sans s’en éloigner pour autant. et qu’est-ce que tu en penses de celle-ci ? le doigt s’enroulant avec lenteur autour du collier masculin. et finalement, quand la divine assume n'exiger aucune sorte de politesse quelle qu'elle soit, elle devine que contrairement à elle, il ne ment pas. car si les traits sont délicats, certains semblent avoir été trop souvent froncés. le temps de ces quelques furtives secondes, il lui semble que sa beauté, avant même d'être incontestable, est marquée de tout ce que la vie lui a fait connaître de pire - et ça le rend plus réel au second abord ; plus séduisant encore.
positionnée entre les membres inférieurs de l’homme dont elle ignore jusqu’à son prénom, elle se fait un peu plus téméraire quand le bout de ses pulpes vient y frôler l’épiderme par-dessus le tissu verdâtre. tu m’apprendras ? à jouer de cet instrument, à jouer de toi. rejoins-moi là-bas un soir et on verra quel angle je serais prête à te céder. le sourire s'élargit, la joueuse d'échecs pense pouvoir placer convenablement ses pions, ne craint pas le roi qui pourrait bien décapiter la reine pour terminer ce que les autres ont lamentablement échoué ; préférant la laisser à l’agonie que d’y mettre fin. et pourtant, si tu me laissais être un de tes débuts, j’te laisserais être ma fin. j’te laisserais volontiers piétiner mon encéphale pour que de moi il n’en reste plus rien.
toutes les mélodies ? demandé dans le vide, comme ci ces paroles n’étaient pas destinées à être entendu alors que ses iris viennent se poser sur ce doigt étranger jouant de son tissu sans jamais franchir le point de non-retour. lèvres venant en posséder d’autres, avec douceur avant d’y apporter un peu plus de passion quand de ses doigts elle vient encercler le poignet du musicien pour le tirer vers le bas, emportant dans leurs descente le bout de tissu. chevauchant le héro aux allures d’ange dont les portes du paradis lui auraient étés interdites ; détachant ses lippes sans s’en éloigner pour autant. et qu’est-ce que tu en penses de celle-ci ? le doigt s’enroulant avec lenteur autour du collier masculin. et finalement, quand la divine assume n'exiger aucune sorte de politesse quelle qu'elle soit, elle devine que contrairement à elle, il ne ment pas. car si les traits sont délicats, certains semblent avoir été trop souvent froncés. le temps de ces quelques furtives secondes, il lui semble que sa beauté, avant même d'être incontestable, est marquée de tout ce que la vie lui a fait connaître de pire - et ça le rend plus réel au second abord ; plus séduisant encore.
beauté malheur, assurément écorchée,
n'a nullement besoin d'être sans tache lorsqu'elle est si bien portée.
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Il secoue doucement la tignasse.
— Pas n’importe quelle mélodie, ma Rhapsodie. Celle qui est la tienne et qui te correspond. C’est ton poème, selon ce que tu veux qu’il soit.
Les mots ne peuvent se structurer avec efficacité, nouer par des bouts de chairs en tuant les rêves et offrant des pensées délétères. Celles qui s’offusquent de cet acte humide, dont le bras vient entourer la taille de l’ange déchue et approcher cette carcasse qui ne pèse rien. De ces attentes aux sonorités tragiques, cherchant une déraison dans le creux du myocarde et la substance de cette superficialité qui enchante. Se pavanant de leur sourire, à la recherche d’un indice à leur composition.
— Moderato, ma belle. C’est le terme ambigu de ce qu’ils décrivent. Je ne vais nulle part ce soir, pas lorsque tu es capable de m’offrir cette cadence. Tu cherches à ensanglanter notre symphonie ou tu préfères que je chante des louanges ?
Le mandat plus rapide, sous la pression de la pulpe de ses doigts contre un épiderme à découvert, œuvrant pour décrypter celle qui le retient par son collier. Celle qui réussit à captiver son attention comme les notes qui se jouent dans son encéphale, délier les lippes et conservant cette proximité qui leur sied bien mieux dans cette pâle soirée. Divine comédie entre un mensonge et la beauté de leur vérité, la main qui parcourt la crinière pour se loger à l’arrière de la nuque.
— Que pourrais-je savoir que les autres ne peuvent ? Pas besoin d’être structurée, tu ne l’as jamais été.
Elle ne se nouerait pas sous le sillon des babillages pour se défaire de sa propre réalité. Ni en scrutant les cieux dans un espoir caressé, qui ne viendra pas plus, même désirer. Elle est de cette récitation épique, tirant sur la longueur de l’élégance et de la débauche, pour mieux décrire le poème qu’elle représente. Un peu tragique, adaptable en musique malgré tout. Et Callum n’a besoin que de peu de choses pour s’y résoudre. Un soupçon de tentation et d’un brun de probité.
— Pas n’importe quelle mélodie, ma Rhapsodie. Celle qui est la tienne et qui te correspond. C’est ton poème, selon ce que tu veux qu’il soit.
Les mots ne peuvent se structurer avec efficacité, nouer par des bouts de chairs en tuant les rêves et offrant des pensées délétères. Celles qui s’offusquent de cet acte humide, dont le bras vient entourer la taille de l’ange déchue et approcher cette carcasse qui ne pèse rien. De ces attentes aux sonorités tragiques, cherchant une déraison dans le creux du myocarde et la substance de cette superficialité qui enchante. Se pavanant de leur sourire, à la recherche d’un indice à leur composition.
— Moderato, ma belle. C’est le terme ambigu de ce qu’ils décrivent. Je ne vais nulle part ce soir, pas lorsque tu es capable de m’offrir cette cadence. Tu cherches à ensanglanter notre symphonie ou tu préfères que je chante des louanges ?
Le mandat plus rapide, sous la pression de la pulpe de ses doigts contre un épiderme à découvert, œuvrant pour décrypter celle qui le retient par son collier. Celle qui réussit à captiver son attention comme les notes qui se jouent dans son encéphale, délier les lippes et conservant cette proximité qui leur sied bien mieux dans cette pâle soirée. Divine comédie entre un mensonge et la beauté de leur vérité, la main qui parcourt la crinière pour se loger à l’arrière de la nuque.
— Que pourrais-je savoir que les autres ne peuvent ? Pas besoin d’être structurée, tu ne l’as jamais été.
Elle ne se nouerait pas sous le sillon des babillages pour se défaire de sa propre réalité. Ni en scrutant les cieux dans un espoir caressé, qui ne viendra pas plus, même désirer. Elle est de cette récitation épique, tirant sur la longueur de l’élégance et de la débauche, pour mieux décrire le poème qu’elle représente. Un peu tragique, adaptable en musique malgré tout. Et Callum n’a besoin que de peu de choses pour s’y résoudre. Un soupçon de tentation et d’un brun de probité.
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