nightmare [ raehan ]
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nightmare [ raehan ]

Su Amos
Su Amos
— SUNGYONG — SHADOW
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nightmare
— secrets and liars
outfit   @Nam Rae Han  
chimère sévère s'octroie les confessions ratées des âmes en mal d'amour, le corps se fait carcasse, penche d'un côté puis de l'autre, offre aux spectateurs avachis une danse cauchemar, les formes se mélangent, kaléidoscope miracle pour les plus éblouis. ça se voit dans leurs regards. envie. dégoût. débectés par l'absence d'humanité, ravis que le spectacle soit gratuit. toujours voyeurs pour observer la déchéance des autres, la fascination est morbide, le destin aussi. les jours se sont fait meurtris, sombres à souhait et dans l'amoralisme qui les composent, ils sont restés les mêmes, d'un ennui crevant, où la nuit et le jour ne forment plus qu'un ensemble grisé, boucle temporelle où les cris ne sont plus. éteints. étouffés par les chairs de passage, par les étoffes usées et les cachets posées à même le sol de sa chambre, témoin d'un mal qui ne s'en va pas. jamais. il est là, démon pudibond qui ne s'en cache même pas, dévore, détruit, consomme les êtres et putréfie les myocardes anesthésiés. il est là, se tient bien droit, figure démoniaque au visage presque humain, le mal incarné personnifié, apparaît dans les mauvais rêves où le corps se fait sueur et larmes, mais jamais, il ne s'en va. accroché à l'épiderme, il en a fait son territoire. « ce que vous avez de plus fort. » son corps ne lui appartient plus désormais, amos n'est qu'une chienne enragée qui pleure et tape des pieds pour une dose de plus, pour sentir le grand frisson, pour s'abandonner dans ce sentiment de puissance qui n'existe qu'avec l'illicite. la soumission est chimique, mais elle est totale, le mal règne sur son corps, le marque, le fait sien, opprimée depuis la nuit des temps, l'humanité est réduite aux poussières. les néons battent le rythme, pendant que ses pupilles agressées tentent de s'acclimater à la luminosité. les néons clignotent se posant sur les visages composant l'assemblée. elle ne les connait pas toutes ces âmes peuplant les allées. elle ne les connait pas, mais comme amos, elle sait ce qu'elles sont venues chercher. le répit, l'oubli, l'ivresse d'une nuit. les néons ne faiblissent pas, illuminent son visage de poupée. les traits qui paraissent amochés. pas blessés non, juste abîmés. à l'usure de la vie. elle déambule, se fait marquise traîtresse d'un monde qui voudrait l'assujettir par un silence total, présence fantomatique qui a fait de cette ville un tombeau rayonnant qui n’attend que sa chute. […]

« j’suis pas intéressée. » aboyé sur le premier venu un peu trop envahissant. ça tabasse dans son crâne, ça tourne un peu trop vite quand elle va pour poser son verre à l’abandon sur une table inoccupée proche de la sortie. verre qui dégringole car la vision n’est plus si précise, récipient déposé à plus de vingt centimètres du plexiglass. insuffisant pour retenir l’attention de celle qui étouffe, qui a besoin de respirer, d’inhaler la pollution en son sein jusqu’à détruire les dernières cellules saines qui perdurent dans sa carcasse. la porte qui claque après son passage alors que la cigarette pend à ses lèvres, bruit métallique provoquant le feu, la rage inexprimée pour allumer l’objet nuisible. suivit par l’homme rencontré plus tôt, amos accélère le pas pour se trouver un coin plus tranquille ; le besoin de solitude jusqu’à ce que l’encéphale retrouve ses capacités. « jt’ai dis que je n’étais pas intéressée. casses-toi. » ajoute-t-elle, dédaigneuse. mal le connaître que de le penser suffisamment intelligent pour renoncer en pleine pulsion mortifère. l'inconnu ne possède pas si bonne raison. écervelé impulsif qui se chosifie aux moindres refus de consentement. les mains viriles qui rattrapent la chimère pour ne pas qu’elle ne lui échappe. prédateur ayant mal choisi sa proie quand dans la colère amos ne se contrôle plus. comme ci elle en avait été capable un jour. son ombre qui s’élargit gagne du terrain avant d’exploser dans le silence des muets. les lumières s’éteignent par la pression et le corps inconnu tombe au sol. suffisamment violement pour donner à l’esprit de quoi redevenir sobre en un fragment de seconde. « bordel, qu’est-ce que j’ai fais. » et la culpabilité se loge invisible en son cœur. elle sent, amos, qu'il est vraiment temps qu'elle arrête de se vendre au diable. elle n'a même plus rien à sacrifier. de son corps, ne restent que des cendres. une main qui vient rapidement vérifier les signes vitaux et dans un soupire de soulagement elle constate qu’il respire encore, difficilement mais encore. le téléphone en main, elle compose un numéro de manière hésitante après avoir envoyé sa localisation. que peut-elle bien faire d’autre. « rae-raehan ? » sa voix se coupe, les orbes humides. « j’ai merdé. »


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