it's a good day (yejun)

La forêt a toujours été une source de sérénité pour le jeune Japonais. à l'époque où il vivait encore à Kyoto, sa mère et lui se rendaient souvent dans les parcs ou les forêts de bambou, tout en profitant du paysage digne d'un anime ou d'un manga. Ryu a toujours aimé le Japon et sa ville natale, même s'il ne regrette pas d'avoir suivi sa mère à Séoul dans le but d'aider les gens touchés par la guerre. Cette jeune femme possède un cœur grand comme le monde, capable d'accueillir tous ceux ayant besoin de chaleur et de soutien. Hélas, son fils n'a pas obtenu les gênes sociables de sa mère, même s'il est très -trop- gentil et qu'il veut prêter main forte aux plus démunis. Il aurait souhaité pouvoir s'approcher des autres sans crainte, sans timidité. Ne pas être un introverti passant pour un geek ou un otaku parce qu'il aime les jeux vidéo et les mangas. Heureusement pour lui, il y en avait plein des garçons dans son genre, là où il est né.

Ryu n'est pas celui qui a fait le premier pas vers ce jeune homme, Song Ye Jun. Leur rencontre dépend du hasard, puisque son aîné l'a aidé lors d'une crise soudaine, quand il pensait être totalement guéri de sa maladie. Une rechute incontrôlable, certainement due à du stress ou à un facteur externe, plus qu'à la maladie elle-même. C'est ce sauvetage imprévue qui a permis aux deux garçons d'engager une conversation, peut-être assez timide au départ pour le noiraud, mais plus à l'aise quand ils ont commencé à parler de sujets qui l'intéresse. à partir de là, Ryu a réussi peu à peu à s'ouvrir à son camarade, bien que toujours assez réservé quand il s'agit de débuter une discussion. Il n'est pas à l'aise avec cela, trouvant plus facile de répondre aux questions posées que le faire lui-même.

L'atmosphère de la forêt est apaisante, lui permettant de respirer à plein poumon comme il ne pouvait pas toujours le faire par le passé. Les paupières closes l'espace de quelques courtes secondes, avant d'ouvrir à nouveau les yeux. Ses rétines sombres se portent sur les branchages au-dessus de leurs têtes, le soleil filtrant à travers les feuilles éparses. Des tâches d'or forment un chemin sur le sentier qu'ils empruntent, les guidant à travers la végétation abondante. Le plus jeune ne peut pas se défaire de son embarras, mais il fait l'effort d'être le premier à dire un truc, après l'avoir répété milles fois dans son crâne. ç-ça fait du bien de-de sortir. Dit-il en sentant à nouveau les rougeurs chauffer ses joues, sous le coup de la gêne occasionnée. La crainte de dire un truc pas très intéressant ou d'ennuyer son ami.

Il est toujours ainsi, en proie à divers problèmes de personnalité et de locution, bégayant quand les mots  ne veulent pas venir à ses lèvres avec aisance. Ce n'est pas plaisant, mais la plupart du temps, les gens ne font pas tellement attention à ça. Ils comprennent que Ryu est un enfant introverti et timide, mais qu'il veut essayer de s'en sortir pour ne pas rester ainsi toute sa vie. Un jour, il grandira et il sera un adulte responsable. Peut-être que ses trois années à Fantastic Row pourront l'aider à se défaire de sa timidité et de sa gêne, de ses bégaiement fréquents ou de cette salle manie de rougir pour rien. Tu viens s-souvent ici ? Ose-t-il en amenant son regard intrigué sur le visage de son nouvel ami, pour savoir s'il se promène à une fréquence régulière en ce lieu ou si, à l'inverse, c'est plutôt rare.

Le souvenir des brèves promenades dans les parcs aux côtés de sa sœur est encore vif, et pourtant plusieurs années se sont écoulées depuis la dernière. Il se souvient de ses expressions, de ses yeux pétillants accompagnant son émerveillement à chaque nouveau centimètre parcouru. Ils n’allaient jamais très loin, mais pour elle c’était le bout du monde, tout ce qu’elle connaissait. Parfois ils se posaient simplement dans l’herbe, sur une nappe pour ne pas avoir un contact direct avec la terre. Ils s’allongeaient, regardaient les nuages poussés par le vent en leur inventant des formes et des histoires. Ils profitaient de ces précieux moments, jusqu’à ce qu’on les appelle, parce que les bonnes choses ont toujours une fin, et qu’il fallait forcément rentrer à un moment ou un autre.

Yejun ne regrette pas de ne pas avoir été à la plage avec elle, même s’il aurait aimé y aller une fois. Il n’est pas un enfant de l’océan, et il ne l’a jamais été. Peut-être un comble pour un natif de Busan. Mais il se demande parfois si Yeona en aurait été une, si elle aurait aimé les étés trop chauds, à courir dans les vagues sous le soleil couchant. Même s’il peut imaginer sa réponse, il n’aura jamais de confirmation.

Depuis qu’il est arrivé à Fantastic Row, il a pris l’habitude d’aller se promener dans la forêt, prendre du temps pour lui, déconnecter pendant quelques heures. Jusqu’ici, il n’avait jamais proposé à quelqu’un de l’accompagner, préférant rester seul, et ce même s’il n’aime pas spécialement l’être.

Sa proposition est sortie plus vite que ses pensées, et il s’est lui-même surpris pour son initiative. Yejun ne connaît pas Ryu depuis très longtemps, et pourtant ce dernier s’est fait assez rapidement une place dans son cœur, jusqu’à ce qu’il le considère comme un ami, et non un de ces “potes” dont il ne se souvient parfois pas du nom. Il ignorait que leur rencontre hasardeuse sur un fond de panique et d’inquiétude aboutirait à ce lien, mais il est heureux d’avoir pu le tisser. Pourtant ils sont tous les deux bien différents, et on n’aurait pas spécialement imaginé qu’ils s’entendraient bien. Le japonais a ce calme qu’il n’a pas, et cette introversion qui ne résonne pas avec son extraversion. Pourtant cela n’a presque aucun impact ; Yejun apprécie passer du temps avec lui, comme présentement.

“ Tu as raison ! Il fait beau et pas trop chaud. C’est la température idéale pour une balade. ” Il lui offre un sourire en se tournant vers lui, le félicitant silencieusement d’avoir osé prendre la parole avant lui. “ J’aime bien venir de temps en temps. Ça ne fait jamais de mal de sortir et de prendre l’air loin de la ville, si on peut dire ça comme ça. ” Il lève les yeux au ciel, pose son regard sur la cime des arbres pendant quelques instants, ces dernières les protégeant des rayons du soleil qui peuvent parfois se montrer agressifs.

“ Et toi ? Tu aimes venir ici ? Ou tu préfères d’autres endroits où passer du temps ? ” Sa question attend une réponse, mais le ton de sa voix sous-entend que Ryu n’est pas obligé d’en donner une. Yejun ne veut pas le forcer à parler, et encore moins le faire se sentir obligé de le faire. Faire la conversation pour deux n’est pas quelque chose qui le dérange. “ Ça change des parties de lol. En plus je fais que perdre depuis la dernière maj. Je vais finir par redescendre en or si ça continue. ” Il soupire bruyamment, amplifiant alors son commentaire sur ses dernières performances catastrophiques. “ Mais tu gères !! J’aimerais bien que tu m’apprennes certaines mécaniques. Ton mid-game est irréprochable. ”

Lancé sur le sujet, il pourrait en parler pendant des heures. Mais ce n’a probablement rien à faire dans un moment pareil. L’atmosphère est calme, à l’image des brises qu’il peut créer ; douces et légères. “ C’est la première fois que je me promène ici avec de la compagnie. C’est gentil d’être venu. Je ne pensais pas que ce serait aussi agréable. ” Encore une fois il se tourne vers lui en lui offrant son plus beau sourire, un peu maladroit, mais sincère. Ceux qu’il a l’habitude d’offrir sont remplis de malice, de charme et d’orgueil.    

Tout au long de sa vie et au travers des différentes villes, le Japonais a connu tout un tas de personnes, la plupart seulement de passage. Des gens dynamiques, d'autres plus réservés et des entre-deux. Le trois quart du temps, si ce n'est pas pour dire tout le temps, ce sont les autres qui venaient à lui en proposant des activités ou des sorties. Ryu n'a pas toujours été à même de les accepter, par timidité ou par embarras, recalant sans vouloir les tentatives d'autrui. C'est en grandissant qu'il a appris à ne pas avoir peur de tout le monde et à s'ouvrir davantage à ceux de son âge. Il le doit aussi à la gentillesse de sa mère, de le soutenir dans les moments importants de son existence et de croire en lui, quoi qu'il arrive. Sans elle, sans son courage, il n'aurait pas su être un garçon capable de faire des efforts pour grandir, pour évoluer. Peut-être que sans elle, il n'aurait jamais su accepter la proposition de Yejun et venir se promener dans cette forêt.

Ryu ne pense pas que les choses arrivent par hasard. Il a été bercé avec la culture japonaise, à croire aux divinités et à ces choses-là. Sa mère aussi croit en ces choses-là, le partageant aisément avec son enfant. Ça doit lui venir de ses parents, avec lesquels ils ont vécu un long moment. Peu importe le pourquoi du comment, tant qu'il se retrouve ici avec son nouvel ami. Sa liste n'est pas très longue, mais quand il apprécie quelqu'un, le noiraud le fait avec sincérité et authenticité. Ils ne sont peut-être pas nombreux à le connaître, mais les quelques-uns ont le privilège de voir au-delà des apparences ou de ce qu'ils peuvent penser de lui au premier regard.

Un sourire léger apparaît sur les lèvres du plus jeune, acquiesçant aux paroles d'un hochement de tête. Le temps est idéal pour une promenade, comme le dit si bien son camarade. Les encouragements ont tendance à le motiver, à vouloir faire plus que s'enfermer dans son mutisme ou dans ses idées insensées. Ryu est d'accord avec ce qu'il dit, ça fait du bien de sortir et de changer d'air, surtout loin de la ville ou de la foule. Ses pupilles suivent celles de son interlocuteur, se perdant un court instant sur la cime des arbres qu'il affectionne particulièrement. Le cadet se sent revivre au cœur de la nature, comme s'il était en harmonie avec celle-ci. C'est sûrement dû à son pouvoir des plantes ou à sa bonté, tout simplement.

Au départ, la tortue se contente de répondre d'un mouvement du menton, avant de se rendre compte qu'il serait préférable d'ouvrir sa bouche et d'émettre des sons. Oui, j'aime bien venir ici. Je ne sais pas si c'est dû à mon pouvoir ou simplement parce que j'aime la nature. C'est sa mère qui lui a fait apprécier la beauté des fleurs, lui donnant envie de la partager avec autrui en travaillant dans cette boutique à mi-temps. Je n'ai pas d'endroits favoris, même si j'affectionne particulièrement les espaces verts. Dit-il en rougissant faiblement, les lèvres ourlées d'une fine esquisse. Il a encore du mal à retourner la question, par crainte de ne pas avoir de réponse ou d'être ignoré, même en sachant que son ami ne le fera pas ou pas intentionnellement.

Yejun lui parle des parties de LOL et cela fait doucement rire son cadet. Il ne s'est jamais considéré comme un bon joueur à ce jeu, tout au plus un vétéran qui s'améliore ou se débrouille, après des années à pratiquer. J-je ne suis pas s-si bon. Les compliments le font bégayer, peu habitué à en recevoir. Pourtant, Romeo le couvre de bonnes paroles, sur plusieurs aspects étonnants. Que ce soit son apparence ou son caractère, ses compétences ou tout autres choses. Tu as peut-être be-besoin d'une pause ? Ce n'est qu'une idée, histoire de faire un petit reset des défaites accumulées et de revenir sur une meilleure base, plus stable. En vérité, il n'en sait rien, mais il a quand même osé donner un conseil de son plein gré. Il n'ose jamais le faire, pour éviter le jugement ou les commentaires désobligeants à son encontre.

Merci à toi de m'avoir proposé de venir. Il le dit sur un ton un peu trop formel, à deux doigts de s'incliner dans une révérence respectueuse envers son aîné. C'est la première fois pour moi aussi... D'habitude, je viens seul. Plus par gêne de le demander, alors qu'il connaît quelques élèves qui ne seraient pas contre l'idée, comme Roméo justement. Il dit toujours oui à tout. Tu ai-ai-aimes ce genre d'endroit ? Enfin il ose poser la question qui lui a effleuré l'esprit un instant plus tôt. La gêne doit se lire sur son visage, le sourire crispé et les pommettes colorées par la soudaine bouffée de chaleur.

Le radiant est incontrôlable. Il est impossible de savoir quel genre de pouvoir on développera (si on en développe un), ni sous quelle forme il se manifestera. Certains disent que c’est la magie du hasard, mais Yejun n’a pas cette vision des choses. Le produit modifie l’ADN en lui-même, et jouer avec ce dernier a plus de signification qu’on pourrait le penser. À ses yeux, il est la définition parfaite de l’identité, va même au-delà de la notion d’être simplement unique.

Pour lui, chaque pouvoir à sa part de hasard, mais aussi sa part de raison.Ce n’est pas la première fois qu’il se fait ce genre de réflexion, mais il ne cherche pas non plus à briser un mystère, ni comprendre ce qu’il y a derrière. Il y a juste cette petite part de lui qui lui chuchote que chacun développe quelque chose ayant un certain rapport avec lui-même. Ryu aime la nature, être proche d’elle, alors un pouvoir comme le sien sonne presque comme une évidence. Mais sa théorie est souvent rapidement évincée, car pour les pouvoirs de certains, Yejun est incapable de faire un quelconque lien… Pas même le sien.

Peut-être pas pour certains, mais pour moi tu l’es., Peut-être qu’un jour, tu le reconnaitras.

Sa dernière phrase reste silencieuse, uniquement prononcée dans sa tête. Il mettrait sans doute son cadet mal à l’aise, et il ne lui a clairement pas proposé de venir pour ensuite regretter d’avoir accepté. Sans doute. Je vais attendre que la meta soit de nouveau bonne. Parce que c’est forcément sa faute, Comme tout ce qui semble rythmer son quotidien, tout ce qui rend ce dernier aussi agréable que détestable. Avec plaisir ! Je me suis dit que tu aimerais ce genre de balade ? Je mets ça sur l’instinct. Son sourire s’élargit en lui jetant un regard. Savoir que le plus jeune apprécie le moment lui suffit pour se sentir bien, méritant de la sympathie et de l’admiration qu’on a tendance à lui porter. Il ne peut pas poser des mots sur les sentiments du japonais, mais ce n’est qu’un détail ; seules ses paroles comptent.

J’aime bien venir oui. Les espaces verts ont ce calme que la ville n’a pas. Mais je suppose que tu vois très bien ce que je veux dire.

Yejun n’attend pas spécialement un retour de sa part, en tous cas pas une avec des mots. Il sait que Ryu n’est pas le plus bavard, alors il ne forcera pas à lui parler. Tout ce qu’il souhaite, c’est de lui permettre de relâcher un peu la pression qui pèse sur leurs épaules. Et si d’apparence il n’a aucun mal à évoluer à Fantastic Row et l’univers qui l’accompagne, les doutes et inquiétudes lui rongent tout de même une partie de l’âme. Il a ce besoin d’exister, d’être remarqué et validé, mais se retrouver ici marque un certain contraire ; parce qu’il fuit la lumière. Pourrait-on alors l’oublier s’il partait trop longtemps ? Sans doute. On est facilement remplaçable, et remplacé. Maintenant que tu en parles, je me dis que je n’ai croisé personne ici depuis que je viens. Il lève les yeux au ciel, donne l’impression qu’il cherche une réponse à ses questions dans les nuages.

Je suppose qu’on emprunte des chemins différents. En tous cas, si tu ne connais pas celui-ci… Avec son menton il indique une bifurcation sur leur gauche. Je peux te faire découvrir celui-ci. Il n’est pas difficile d’accès, et il n’y a pas de boue.   

Ryu voit rarement quand il fait bien les choses, acceptant assez difficilement les compliments pour une raison qui lui échappe un peu. Peut-être son introversion qui le pousse à se montrer fermé et gêné envers ce genre de parole ? Alors que les gens ne font pas à mal en le complimentant, c'est juste lui qui a du mal à se dire que c'est la vérité et qu'ils ont raisons. Le noiraud relève son regard vers son homologue, en s'interrogeant intérieurement. La méta ? Fit-il sans être à l'aise avec sa propre question. Il se trouve un peu idiot de ne pas comprendre, regrettant assez vite d'avoir exprimé son incompréhension qui pourrait le faire passer pour un imbécile inculte et ignorant. Yejun a visé juste en proposant une balade en forêt, au moins son cadet se sent plus relaxé qu'en étant entouré de monde et au centre du bruit inconfortable.

Le Japonais hoche vivement la tête aux mots de son aîné. Oui, il voit très bien ce qu'il veut dire et assez aisément en réalité, puisqu'il pense pareil. La nature, les espaces verts, tous ces endroits éloignés du tumulte de la ville sont appréciable pour leur tranquillité. Ryu peut se ressourcer ici, réfléchir davantage qu'en étant au milieu des bâtiments et proche des foules éparpillées. Je pense pareil. Finit-il par dire, après un temps de silence où Yejun ne l'a pas forcé à s'exprimer. Il est vrai que le plus jeune ne s'étale jamais sur ses impressions ou ses émotions, gardant pour lui ce qu'il trouve assez inutile à dire. Le problème avec les introvertis comme lui, c'est qu'ils ne trouvent rien d'intéressant dans ce qu'ils racontent, alors ils se montrent trop souvent mutique et réservé.

C'est vrai que la forêt n'est pas peuplée par les gens, en temps normal. Il a rarement vu des groupes d'étudiants se balader ici, mais ça ne l'étonne pas vraiment. Ryu n'a pas la réponse non plus, de savoir pourquoi cet endroit est souvent vide ou inexploré. Peut-être ne viennent-ils pas aux mêmes heures ? Peut-être vont-ils dans des coins différents ? Il y a sûrement des tonnes de raison à ce manque de présence. Yejun exprime verbalement ce qu'il a en tête, ce qui le fait sourire faiblement. Encore un hochement de tête pour confirmer, avant de porter ses yeux vers la direction indiquée par la tortue. Le Fantastic reste toujours sur les sentiers principaux, s'éloignant rarement en ayant peur de se perdre, mais il n'est pas seul aujourd'hui.

Alors, pourquoi pas ?

D'ac-accord. Il prend son courage à deux mains pour accepter et s'engager sur un chemin qu'il ne connaît pas. Yejun semble l'avoir déjà emprunté et il lui fait confiance, n'ayant pas peur de le suivre au-delà de ses limites. ça ne lui ressemble pas de se lancer volontairement comme il le fait à l'instant, mais Ryu s'est mis en tête qu'il voulait changer, ne plus être le même garçon qu'auparavant. Autant commencer par sortir de sa zone de confort et de se rendre au devant de l'inconnu. Il n'y a que comme ça qu'il pourra apprendre et être autrement.